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COVID-19: Interview Exclusive avec Dr. Sarah Borwein, Experte du SRAS

Dr. Sarah Borwein était à Pekin pendant le SRAS. Que pense-t-elle du COVID-19 ?
Dernière mise à jour:
25 août 2022
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Dr. Sarah Borwein était à Pekin pendant le SRAS. Que pense-t-elle du COVID-19 ?
Dernière mise à jour: 25 août 2022

La pandémie de COVID-19 a entraîné une explosion d’informations et d’opinions sur internet et les réseaux sociaux. Nous pensons que sur tout ce qui touche à la santé en général, il est essentiel de s’en tenir aux faits, et d’avoir de l’information crédible et vérifiée. La mission d’Alea est de vous apporter la meilleure information possible, pour que vous preniez les bonnes décisions.



Alea est fier de vous offrir une entrevue exclusive avec l’experte Dr. Sarah Borwein, qui partage ses connaissances uniques sur les épidémies et le nouveau coronavirus (COVID-19).

Nous ne pouvions penser à une meilleure personne que la Dr Sarah Borwein. Originaire du Canada, Dr. Borwein exerce à Hong Kong depuis plus de 15 ans et dirigeait auparavant le programme de contrôle des infections pour le seul hôpital pour expatriés à Pékin pendant la période du SRAS. Dr Borwein est également mère de trois enfants et voit des familles notamment dans des situations d’épidémies en Asie depuis 2001.


Quelles sont les principales différences entre COVID-19 et SRAS ?

Le COVID-19 et le SRAS partagent des caractéristiques communes : ils appartiennent à la même famille de virus, ils semblent tous deux être passés de l’animal à l’homme, ils sont tous deux originaires de Chine et peuvent tous deux provoquer une pneumonie grave.

Mais il y a des différences importantes. Le SRAS était plus mortel que le COVID-19, mais moins facilement transmissible. Il allait directement vers les poumons et provoquait une pneumonie grave qui était devenue transmissible lorsque les patients étaient très gravement malades et habituellement à l’hôpital. Environ 10% sont décédés.

Le COVID-19, d’autre part, semble être plus susceptible de se répliquer dans les voies respiratoires supérieures et il semble que les individus reproduisent davantage le virus lorsqu’ils ne sont que légèrement symptomatiques. On ne sait pas combien de personnes atteintes de COVID-19 développent une pneumonie, mais parmi celles qui en souffrent, environ 20% tombent gravement malades et moins de 2% meurent. Les taux de mortalité globaux ne sont toujours pas connus avec certitude, mais sont probablement inférieurs à 1%.

Le COVID-19 est donc beaucoup moins meurtrier que le SRAS, mais plus difficile à contrôler car il se propage plus facilement et par des personnes présentant des symptômes plus bénins. C’est pourquoi, bien qu’il soit considérablement moins susceptible de vous tuer que le SRAS, le COVID-19 a tué au total plus de personnes en 9 semaines que le SRAS en huit mois.

Une autre différence importante est que la science médicale a considérablement progressé dans les 17 années qui ont suivi le SRAS. En 2003, il a fallu des mois pour identifier le virus et développer un test. Pour le COVID-19, cela s’est fait en quelques semaines.

Pendant le SRAS, un traitement stéroïdien à haute dose a été largement utilisé pour tenter d’atténuer une mauvaise réponse immunitaire au virus. Cela s’est avéré causer plus de tort que de bien et a été abandonné. Aujourd’hui de nouveaux traitements semblent utiles, en particulier certains médicaments anti-VIH qui sont également actifs contre les coronavirus. De nouveaux antiviraux sont à l’essai et plus de 30 vaccins candidats sont à l’horizon.

Toutes les possibilités de vaccins sont encore pré-cliniques, ce qui signifie que même ceux qui sont prêts à être testés doivent passer par une série d’essais pour en vérifier la sécurité et l’efficacité, un processus qui prendra plus d’un an. Cela reste extrêmement rapide par rapport au processus habituel de 5 à 15 ans.

Quelles leçons tirer du SRAS pour mieux gérer la pandémie actuelle ?

La chose la plus importante que nous avons apprise du SRAS est que les maladies infectieuses ne respectent pas les frontières ou les decisions des gouvernements et ne peuvent pas être cachées. Elles nécessitent une coopération internationale, de la transparence et un partage d’informations pour contrôler les épidémies.

Je me demande si une autre conclusion ne sera pas que la communauté internationale doit se synchroniser dans la gestion des menaces mondiales de maladies infectieuses. Nous aimons considérer les maladies comme les problèmes des autres pays, jusqu’au moment où elles arrivent à nos portes.

Nous avons également appris qu’il était important de fournir au public une information de qualité, équilibrée et fiable. Dans toute épidémie, il y a le déclenchement d’une maladie et puis il y a une épidémie de panique. Et de nos jours, il y a aussi ce que l’OMS a appelé l’infodémie, l’explosion d’informations sur l’épidémie. Certaines informations sont bonnes, mais d’autres sont des rumeurs, des mythes, des spéculations et des théories du complot. Elle nourrissent l’anxiété. Il peut être difficile de trier quelles informations croire, il est donc important de choisir des sources fiables. La panique et la désinformation rendent plus difficile le contrôle de l’épidémie.

Enfin, le SRAS était la première fois que nous nous rendions compte que des maladies respiratoires aiguës (autres que la tuberculose) pouvaient se propager aux personnels de santé. Lorsque l’épidémie de SRAS a commencé en 2003, l’hôpital où je travaillais à Pekin avait deux masques N95, dans l’hypothèse de cas occasionnel de tuberculose active. Beaucoup de gens n’avaient jamais entendu parler d’un masque N95 ! Nous reconnaissons maintenant que les personnels de santé, ceux-là mêmes dont nous dépendons pour nous aider en cas de maladie, sont particulièrement vulnérables. Bien que cela semble avoir été considérablement plus grave pour le SRAS que pour le COVID-19, il y a un risque élevé pour nos soignants en première ligne dans les hôpitaux. Des précautions particulières doivent être prises pour les protéger.

Quelle est la gravité de la situation actuelle à Hong Kong par rapport à d’autres endroits, en particulier en Europe?

Comme la Chine semble maîtriser sa propre épidémie, les cas exportés directement de Chine ont cessé. La plus grande préoccupation est maintenant la propagation internationale.

A Hong Kong le nombre de cas continue d’augmenter mais sans aucune explosion. Bien qu’il soit beaucoup trop tôt pour crier victoire, il se peut que la réponse précoce et proactive de Hong Kong et la préparation mentale de la population se soient combinées de manière positive pour aider à y contenir l’épidémie. Nous avons peut-être aussi eu un peu de chance de ne pas avoir eu un patient zéro inconnu.

Alors que les cas augmentent en Europe, en Iran, aux États-Unis et ailleurs, nous devons tous rester vigilants. Après une période de panique au début, les Hongkongais semblent avoir dépoussiéré leurs anciennes habitudes de SRAS et se sont remis à la distanciation sociale, au port de masque et au lavage fréquent des mains.

Je vois des patients qui avaient quitté Hong Kong au debut de cette épidémie et qui maintenant reviennent. Ils me disent qu’ils se sentent plus en sécurité ici. Il y a un avantage à être dans un endroit qui a non seulement un savoir-faire et une détermination, mais qui a également été testé auparavant.

Porter un masque est-il utile pour se protéger ?

La pénurie de masques fait que beaucoup de gens se sentent assez anxieux et sans protection. Mais les masques ne sont vraiment pas très efficaces pour prévenir la transmission des infections virales, en particulier lorsqu’ils sont portés par des personnes en bonne santé. Ce n’est en aucun cas la mesure la plus importante que vous puissiez prendre pour vous protéger. Pour être clair, si vous portez un masque de manière incorrecte, si vous le touchez ou l’ajustez fréquemment, si vous le réutilisez ou encore si vous ne vous lavez pas les mains avant de le mettre et après l’avoir retiré, vous augmenter les risques.

Cela dit, dans certains cas bien précis, les masques ont leur place et aideront:

  • Les personnes malades, pour éviter qu’elles ne propagent des gouttelettes virales lorsqu’elles toussent ou éternuent.
  • Les personnes s’occupant de près de personnes malades.
  • Les personnes en milieu de soins.
  • Les personnes dont la profession les oblige à avoir des contacts étroits avec des clients.
  • Quand vous ne pouvez vraiment pas éviter les foules.

Comme il est devenu socialement inacceptable à Hong Kong de ne pas porter de masque, il peut y avoir des situations dans lesquelles vous choisirez d’en porter un, simplement pour mettre les autres à l’aise.

En conclusion: en général, les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de porter de masque, sauf lorsqu’elles doivent se trouver dans des endroits surpeuplés ou avec des personnes éventuellement malades.

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Quelles précautions sont les plus importantes ?

Les mesures importantes pour vous protéger sont le lavage des mains, éviter les foules et rester à au moins 1 mètre de distance des personnes souffrant de fièvre ou de toux. Le lavage des mains est vraiment le plus important. Les désinfectants pour les mains à base d’alcool sont une alternative acceptable, sauf lorsque vos mains sont visiblement sales.

Il devient évident que le COVID-19 est une maladie de groupe. Elle se propage, par exemple, lors de réunions et de conférences, sur les navires de croisière, lors de grands événements avec partage de nourriture, dans les maisons de retraite et lors de rassemblements religieux. Bien qu’il ne soit pas entièrement clair quel est le mécanisme de transmission dans ces contextes, il souligne l’importance des mesures de distanciation sociale.

Dormez suffisamment, mangez bien et faites de l’exercice. En d’autres termes, prenez soin de votre santé générale.

Et ne voyagez pas, n’allez pas au travail ou ne socialisez pas si vous vous sentez mal !

Enfin, si vous ne l’avez pas déjà fait, faites-vous vacciner contre la grippe. Cela ne vous protégera pas contre le COVID-19 mais empêchera la grippe qui est une maladie qui peut vous faire atterrir à l’hôpital ou en quarantaine, et surcharger le système de soins à un moment où les ressources sont nécessaires ailleurs.

Comment le climat influence-t-il ce virus ? On lit que par temps chaud, le virus disparaîtrait, mais il y a des cas presque partout.

Nous n’avons pas vraiment la réponse à cette question. Il est vrai que certains virus qui se propagent par des gouttelettes respiratoires, comme c’est le cas pour le COVID-19, se propagent plus facilement lorsque l’air est froid et sec. Dans des conditions chaudes et humides, elles tombent au sol plus facilement et cela rend la transmission plus difficile.

Mais il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas exactement sur comment le COVID-19 se propage et les effets que le climat peut avoir sur lui. Nous ne savons pas si ce coronavirus se comportera comme les autres. C’est un nouveau virus. Et en tout cas, même lorsque l’été arrive dans l’hémisphère nord, ce sera l’hiver dans l’hémisphère sud. Ce serait bien que le COVID-19 ait disparu lorsque le temps se réchauffe, mais il serait naïf de compter dessus.

Faut-il pour l’instant éviter tout voyage international?

Les voyages propagent la maladie dans le monde, il est donc suggéré de retarder les voyages internationaux non essentiels, pour ralentir la propagation du virus.

Un problème majeur est que, à mesure que les restrictions de voyage augmentent et que les pays intensifient leur réponse, il y a un risque croissant d’être invité à s’isoler ou même à être mis en quarantaine forcée pendant son absence ou après son retour. Même si la transmission par avion n’a pas été prouvée, vous pourriez être mis en quarantaine si vous avez eu la malchance de vous asseoir à quelques rangées d’une personne contaminée qui est confirmée après votre arrivée.

Les croisières sont à haut risque, et il vaut mieux les éviter.

Il est important de noter que certains pays qui signalent peu ou pas de cas ont une capacité de test limitée, ce qui signifie qu’il est difficile de savoir ce qui se passe réellement. Les pays les plus pauvres d’Asie, d’Afrique et d’ailleurs peuvent avoir eu des augmentations importantes qui n’ont pas encore été détectées.

Quelles sont les questions que vous entendez le plus chez vos patients ?

Les questions les plus courantes sont «pensez-vous que c’est très grave ?» et “devrais-je être inquiet ?”.

La réponse est que d’un point de vue individuel, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. La maladie ne sera probablement pas grave pour la plupart des gens, certainement beaucoup moins grave que le SRAS. Les premières indications montrent que la maladie peut ne pas être pire qu’une grippe pour la majorité des gens. Par contre les personnes âgées et celles qui ont des problèmes de santé, comme le diabète ou les maladies cardiaques, sont plus à risque de tomber gravement malades.

En revanche d’un point de vue de santé publique, cela pourrait être très grave. Une maladie hautement transmissible, même avec un faible taux de mortalité, peut perturber considérablement les systèmes de santé et même finir par tuer plus de personnes qu’une maladie moins contagieuse avec des taux de mortalité plus élevés. C’est pourquoi tant d’efforts sont faits pour l’arrêter ou du moins la freiner. Il est impératif de ralentir la propagation afin qu’hôpitaux et systèmes de santé puissent faire face.

Quels impacts psychologiques observez-vous autour de vous ?

Les effets sur la santé mentale sont jusqu’à présent l’impact le plus grave de cette épidémie. Les fermetures d’écoles, l’annulation de nombreux événements, le travail à domicile, l’isolement et l’incertitude quant au déroulement et à la durée de cette situation créent une atmosphère de peur et de tristesse qui pèse sur de nombreuses personnes. Surtout après les mois de manifestations que Hong Kong a connu auparavant.

Nous voyons une gamme de réactions, allant de «le ciel va nous tomber sur la tête» à «les gens exagèrent et sur-réagissent» ! Je dois quand même dire que j’ai été impressionnée par le nombre de personnes qui adoptent une approche calme et sensée.

Vous cherchez des informations sur les enfants et le COVID-19? Retrouvez notre interview exclusive avec un pédiatre.

Etes-vous optimiste quant à la trajectoire future de cette pandémie et à la capacité des systèmes de santé à la contenir?

C’est un exercice de prédiction assez impossible. Il s’agit d’un nouveau virus avec de nombreuses incertitudes autour de lui. Il est possible qu’il disparaisse comme le SRAS ou se dissipe lorsque les saisons changent. Mais il serait très naïf de compter là-dessus.

Je suis moins optimiste que je ne l’étais pour dire que cette maladie peut être contenue, c’est-à-dire arrêtée. Mais je suis optimiste sur le fait que les mesures d’atténuation peuvent et seront efficaces pour limiter son impact.

Le danger de cette maladie n’est pas pour l’individu; nous avons déjà déterminé que le risque pour la plupart des gens est faible. Le risque est d’avoir trop de cas graves et critiques à gérer pour nos systèmes de santé. Grâce à la distanciation sociale et à des mesures de santé publique vigoureuses, nous pouvons ralentir la transmission et réduire l’incidence des maladies afin de pouvoir faire face aux chiffres. L’objectif est de le faire assez longtemps pour affiner les traitements efficaces et développer et déployer un vaccin.

Pendant la grippe espagnole de 1918-1919, les endroits qui ont le mieux résisté sont ceux qui ont pris la maladie au sérieux dès le départ, ont isolé les malades tôt, ont institué des mesures globales de distanciation sociale et poursuivi des mesures de santé publique jusqu’à ce que l’épidémie soit incontestablement sous contrôle. Aux États-Unis, St Louis, qui a fait cela, a eu la moitié du taux de mortalité de Philadelphie, où cela n’a pas été le cas L’efficacité de simples mesures de santé publique a été prouvée à maintes reprises.

Ici à Hong Kong, nous avons la chance d’avoir l’un des meilleurs systèmes de santé publique au monde, une solide planification des épidémies et une expérience approfondie. Hong Kong a pris des mesures rapides et vigoureuses et a une population qui est disciplinée dans les mesures d’atténuation. Plusieurs autorités ont désigné Hong Kong et Singapour comme des exemples d’endroits où le COVID-19 a été bien géré à ce jour, déclarant que nous fournissons de l’espoir et de nombreuses leçons à d’autres pays. Mais nous ne devons surtout pas nous reposer sur nos lauriers. Il est important de poursuivre nos mesures rigoureuses de santé publique et de continuer ce qui a marché jusqu’à ce que l’épidémie soit vraiment terminée à l’échelle mondiale.

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Ce virus inquiète les parents. En tant que mère, quels conseils donner pour les aider à gérer leur travail, l’enseignement à domicile et la peur des pandémies ?

Pendant le SRAS, il n’y avait pas Google Classroom ou Zoom. L’apprentissage en ligne se limitait à envoyer des devoirs par e-mail. À certains égards, je pense que c’était moins stressant que d’essayer d’avoir des cours complètement virtuels. D’un autre côté, cela aide à essayer de maintenir des routines normales dans la mesure du possible, pour une situation qui est exceptionnelle.

Les réactions des enfants seront influencées par votre réaction, alors essayez surtout de garder une approche calme et de bon sens. Rassurez-les: dites-leur qu’ils sont en sécurité et, d’une manière adaptée à leur âge, répondez à leurs questions. Trouvez des moyens pour eux de socialiser et de faire de l’exercice, et faites-en aussi !

Je pense qu’il est aussi important de laisser tomber la culpabilité et l’anxiété à propos de la scolarité de vos enfants. Pour ceux qui ont des années d’examens importantes, c’est une situation difficile, mais pour d’autres, ce n’est pas la fin du monde s’ils n’ont pas une année scolaire parfaite. Ce que nous avons appris dans le cas du SRAS, c’est que tout le monde est dans le même bateau et que les choses se sont lissées à la fin. C’est aussi tout à fait normal si vous n’aimez pas faire l’enseignement à domicile de vos enfants. Certaines personnes y prennent plaisir, mais ce n’est certainement pas le cas pour tout le monde. Si vous trouvez cela trop stressant, essayez d’externaliser ou de partager le fardeau. Cela ne fait pas de vous un mauvais parent.

Ce qui aide, c’est d’essayer de trouver des astuces. Écrire des choses drôles ou étranges qui se produisent peut aider à créer des souvenirs positifs autour de cette expérience intense. Ils feront partie du paysage de leur enfance.

N’oubliez pas qu’à notre connaissance ce virus ne provoque pas de maladie grave chez les enfants. C’était pareil avec le SRAS.

Quelques ressources utiles :

Un dernier conseil pour mieux gérer cette période difficile?

C’est un peu comme anticiper un ouragan. En tant que pandémie, le COVID-19 a le potentiel d’être une tempête de catégorie 5. Mais tout comme les ouragans s’affaiblissent souvent à l’approche du rivage, les pandémies ne conservent pas non plus leur intensité. Et puis, nos actions peuvent réduire l’impact de tout virus ! Ironiquement, à mesure que ce virus se mondialise, les actions locales deviennent plus importantes. En ralentissant la propagation de la maladie, nous pouvons en atténuer ses effets. Nous espérons que la tempête perdra de sa force ou se dissipera, mais nous devons planifier comme si ce n’était pas le cas.

Dans tous les cas, la tempête passera et la grande majorité de la population y survivra indemne. Ce n’est pas facile de faire abstraction du bruit et de l’anxiété environnante, mais c’est ce que nous devons faire.

En attendant, restez calme, lavez-vous les mains et essayez de garder les choses en perspective.

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Cet article a été écrit indépendamment par Alea et n’est pas sponsorisé. Il a une visée purement informative et ne doit pas être substitué à ou servir d’avis médical, ni d’avis personnalisé.